Black Friday 2025 : La Dernière Fois Que Vous Achèterez Pour Combler Le Vide

La nuit dernière, j'ai fait un rêve étrange.

Je me tenais debout dans un magasin immense. Infini. Sans murs. Sans fin.

Autour de moi, des milliers d'objets sur des étagères qui montaient jusqu'au ciel. Des vêtements. Des gadgets. Des choses dont je ne connaissais même pas l'utilité.

Et moi, je marchais. Les bras chargés. Le cœur battant. Cette urgence familière qui me disait : "Encore un. Juste encore un."

Puis je me suis réveillée.

Cette sensation dans ma poitrine. Comme un poids. Comme une pierre.

Et cette question qui m'a traversée : "Qu'est-ce que j'essaie de remplir ?"


Ce Que Personne Ne Vous Dit Sur Le Black Friday

Le Black Friday n'est pas un événement commercial.

C'est un révélateur.

Il révèle ce vide que vous essayez de combler depuis des années.

Ce vide qui se manifeste par cette tension dans votre gorge quand vous voyez une promotion. Par cette excitation mêlée d'angoisse quand vous cliquez sur "acheter". Par ce soulagement temporaire quand le colis arrive.

Puis par ce creux. Encore. Toujours.

Vous le connaissez, ce cycle.

Le matin, vous vous dites : "Cette année, je n'achète rien. Je n'en ai pas besoin."

Puis midi arrive. Vous ouvrez votre téléphone. Juste pour voir.

"Juste pour voir."

Et trois heures plus tard, vous avez dépensé 300 euros.

Des choses dont vous n'aviez pas besoin. Des choses qui rejoindront les autres. Au fond du placard. Avec leur étiquette. Avec leur culpabilité.

Et cette question qui revient, lancinante : "Pourquoi je fais toujours ça ?"


L'Achat Émotionnel : Ce Que Votre Corps Essaie De Vous Dire

Soyons radicalement honnêtes.

Quand vous achetez compulsivement, vous n'achetez pas un objet.

Vous achetez une pause.

Une pause de cette anxiété sourde qui vous accompagne depuis des semaines. Une pause de ce stress qui ne s'arrête jamais. Une pause de cette fatigue qui s'est installée dans vos os.

Vous achetez trois secondes où vous ne pensez à rien d'autre qu'à ce pull, ce livre, ce gadget.

Trois secondes où le vide se tait.

Puis il revient. Plus fort. Plus insistant.

Et vous recommencez.

Ce n'est pas de la faiblesse. Ce n'est pas un manque de volonté.

C'est votre corps qui vous parle.

Il vous dit : "Je ne vais pas bien. J'ai besoin d'aide. J'ai besoin de repos. J'ai besoin d'attention."

Mais vous ne l'écoutez pas.

Alors il crie plus fort. Par cette envie irrépressible d'acheter. Par cette tension qui monte. Par cette culpabilité qui ne part jamais.


Ce Que J'ai Compris Ce Matin-Là

Il y a deux ans, un vendredi de novembre, je me suis retrouvée assise par terre dans mon dressing.

Entourée de sacs. De cartons. D'objets encore emballés.

Et cette question qui m'a frappée comme une gifle : "Qu'est-ce que je cherche vraiment ?"

Pas dans ces objets. Mais derrière. Plus profond.

J'ai fermé les yeux. J'ai mis ma main sur ma poitrine. Et j'ai écouté.

Vraiment écouté.

Et ce que j'ai entendu m'a brisé le cœur.

"Je suis seule. Je suis fatiguée. Je ne me sens pas assez. J'ai peur que si je m'arrête, tout s'effondre."

Voilà ce que j'achetais.

Pas des vêtements. Pas des objets.

Mais une illusion de contrôle. Un moment où je me sentais moins seule. Une preuve que j'existais, que je valais quelque chose.

Si je pouvais m'offrir ça, c'est que j'allais bien. Que tout allait bien.

Sauf que rien n'allait bien.


Les Trois Vérités Que Vous Refusez De Voir

Il y a trois vérités sur le Black Friday que vous connaissez. Mais que vous refusez d'admettre.

Vérité 1 : Vous savez que vous allez regretter

Avant même de cliquer, vous le savez.

Cette petite voix dans votre tête qui murmure : "Tu n'en as pas besoin. Tu vas regretter. Encore."

Mais vous cliquez quand même.

Parce que le soulagement immédiat est plus fort que la culpabilité future.

Parce que dans trois secondes, vous ne penserez plus à ce qui vous fait mal.

Vous échangez votre paix future contre un réconfort immédiat.

Et chaque année, vous vous dites : "La prochaine fois, je serai plus forte."

Mais la prochaine fois arrive. Et vous recommencez.

Vérité 2 : Ce n'est pas de l'argent que vous perdez

L'argent, vous pouvez le regagner.

Ce que vous perdez est bien plus précieux.

Vous perdez du temps. Des heures passées à comparer, à chercher, à attendre des livraisons, à gérer des retours.

Vous perdez de l'énergie. Cette énergie que vous pourriez utiliser pour créer, pour vous reposer, pour être présente.

Vous perdez la confiance en vous.

Chaque achat impulsif vous dit : "Tu n'es pas capable de te contrôler. Tu n'es pas capable de dire non. Tu es faible."

Et cette croyance s'installe. Un achat après l'autre.

Vérité 3 : Vous utilisez l'achat comme votre grand-mère utilisait la prière

Votre grand-mère, quand elle avait peur, elle priait. Quand elle était triste, elle priait. Quand elle ne savait plus quoi faire, elle priait.

La prière était son refuge.

Et vous ?

Vous achetez.

Quand vous avez peur, vous allez sur Amazon. Quand vous êtes triste, vous scrollez sur Vinted. Quand vous ne savez plus quoi faire, vous remplissez un panier.

L'achat est devenu votre refuge.

Sauf qu'un refuge devrait vous apaiser. Pas vous épuiser davantage.


Le Moment Où Tout Peut Changer

Il y a un moment. Un moment précis. Où tout peut basculer.

Ce moment, c'est maintenant.

Juste avant le Black Friday. Juste avant que la frénésie ne commence.

C'est le moment où vous pouvez choisir différemment.

Pas en vous forçant. Pas en vous interdisant.

Mais en comprenant enfin ce que vous cherchez vraiment.


Le Rituel De La Vérité

Ce vendredi, au lieu d'acheter, vous allez faire quelque chose de radical.

Vous allez vous poser trois questions. Et vous allez y répondre avec une honnêteté brutale.

Question 1 : "Qu'est-ce que je ressens vraiment en ce moment ?"

Asseyez-vous. Éteignez votre téléphone. Mettez votre main sur votre cœur.

Et demandez à votre corps : "Qu'est-ce que tu ressens ?"

Pas ce que tu devrais ressentir. Pas ce que tu voudrais ressentir.

Ce que tu ressens vraiment.

Cette fatigue dans tes os ? Nomme-la.

Cette anxiété sourde dans ta poitrine ? Accueille-la.

Cette solitude qui ne part jamais ? Reconnaît-la.

Ne fuyez pas. Pour une fois, restez.

Question 2 : "Qu'est-ce que j'essaie de combler en achetant ?"

Soyez précise.

Pas "je veux me faire plaisir". C'est trop vague.

Mais : "J'essaie d'oublier que je me sens seule." "J'essaie de prouver que je vaux quelque chose." "J'essaie de contrôler quelque chose dans ma vie."

Nommez-le. Vraiment.

Parce que ce que vous nommez, vous pouvez le transformer.

Ce que vous ignorez, vous le subissez.

Question 3 : "De quoi ai-je vraiment besoin ?"

Pas ce que vous voulez acheter.

Mais ce dont votre corps, votre cœur, votre âme ont vraiment besoin.

Du repos ? Du silence ? De la présence ? De la connexion ? Du temps pour vous ?

Écrivez-le.

Et maintenant, regardez cette liste.

Combien de ces besoins peuvent être comblés par un achat ?

Aucun.

Aucun.


Ce Qui Se Passe Quand Vous Arrêtez

Quand vous arrêtez d'acheter pour combler le vide, quelque chose d'étrange se produit.

Au début, c'est inconfortable.

Cette tension monte. Cette envie devient presque insupportable. Vos doigts cherchent votre téléphone par réflexe.

Vous ressentez le manque.

Comme un fumeur qui arrête. Comme quelqu'un qui sort d'une addiction.

Parce que c'est ça. Une addiction.

Pas aux objets. Mais au soulagement temporaire qu'ils apportent.

Mais si vous tenez. Si vous restez avec cet inconfort.

Quelque chose d'incroyable se passe.

Le vide ne disparaît pas. Mais il change de nature.

Il n'est plus un gouffre à combler à tout prix.

Il devient un espace. Un espace pour respirer. Pour sentir. Pour comprendre.

Et dans cet espace, vous commencez à entendre votre vraie voix.

Celle qui sait ce dont vous avez vraiment besoin.

Celle qui n'a jamais eu besoin d'un Black Friday pour être heureuse.


Message Pour Celles Qui Accompagnent

Si vous êtes thérapeute, praticienne, coach...

Vous allez voir défiler des clientes la semaine prochaine avec cette culpabilité familière.

"J'ai encore craqué. J'ai dépensé trop. Je ne comprends pas pourquoi je fais ça."

Voici ce que vous ne devez pas faire : minimiser.

Ne dites pas : "Ce n'est pas grave, c'est juste des achats."

Parce que ce n'est pas juste des achats.

C'est un symptôme.

Le symptôme d'un vide plus profond. D'une douleur non écoutée. D'un besoin non comblé.

Votre rôle n'est pas de les faire culpabiliser davantage.

Votre rôle est de les aider à comprendre ce qu'elles cherchent vraiment.

De quoi manquez-vous ? De quoi avez-vous vraiment besoin ? Qu'est-ce que cet achat essaie de vous dire ?

Et si vous voulez vraiment les accompagner...

Ne leur proposez pas une énième technique de contrôle.

Proposez-leur un espace pour écouter.

Écouter leur corps. Leur cœur. Leurs vrais besoins.

Pas un produit qui les occupe. Mais une présence qui les ramène à elles-mêmes.


Ce Black Friday Peut Être Le Dernier

Pas le dernier Black Friday du monde.

Le dernier où vous perdez votre pouvoir.

Le dernier où vous échangez votre paix contre un soulagement temporaire.

Le dernier où vous ignorez ce que votre corps essaie de vous dire.

Vous avez le choix.

Vous l'avez toujours eu.

Vous pouvez continuer à fuir dans l'achat.

Ou vous pouvez enfin vous arrêter. Vous asseoir. Écouter.

Et découvrir que ce que vous cherchiez n'a jamais été dans un magasin.

Mais en vous.

Depuis toujours.


Alors, Bon Black Friday

Pas un Black Friday où vous achetez pour oublier.

Pas un Black Friday où vous fuyez ce que vous ressentez.

Mais un Black Friday où vous restez.

Où vous écoutez. Où vous comprenez. Où vous choisissez autrement.

Le vide ne se comble pas avec des objets.

Il se comble en revenant à soi.

Avec tout mon amour,

Rachel
 Assistante — LunaLuz


P.S. : Si en lisant cet article, vous sentez cette boule dans votre gorge, cette tension dans votre poitrine, c'est bon signe. C'est le signe que quelque chose en vous sait. Quelque chose qui attend depuis longtemps que vous l'écoutiez. Offrez-vous ces trois questions vendredi. Pas pour vous punir. Mais pour enfin comprendre.

 

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